Mirush Bega, Tirana, octobre 2018.
Mirush Bega, Tirana, octobre 2018.
Bernard Meier, Genève, octobre 2018.
Né d’une idée en gestation depuis quelques années déjà, foetica a été créé, au début de 2014, suite à une discussion entre Mireille Cifali (ici Mirush Bega) et Bernard Meier, à propos des prises de vue qu’ils réalisent chacun, au gré de leurs promenades et voyages et en marge de leurs activités quotidiennes. L’idée était de proposer des fils de dialogue composés de leurs photographies respectives, à partir de la proposition de l’un d’eux et reprise, prolongée, mise en écho, questionnée par l’autre, puis par d’autres résidents également associés à la démarche. Les résidents de foetica , qui se sont progressivement joints, n’avaient pas vocation à présenter une production artistique professionnelle, mais bien une sensibilité, un regard, des clins d’œil en marge du quotidien. Ont été également proposés, venant compléter les dialogues : des impromptus – une image récente ou série d’images prise(s) au vol de manière non-préméditée par un seul résident; des séquences – à partir d’un impromptu, y étaient recueillis les échos, compléments, contrepoints de la part d’autres résidents ; des présences – des images de “personnes”, qui étaient reprises ensuite sous forme de galerie dans Ensembles; des tempi : petit jeu, avec une contrainte rythmique aux captures d’images. Chaque contributeur transmettait une photo par jour durant une semaine. L’ensemble des contributions se découvre dans tempi (suite); des carnets – un ensemble d’images proposés par un seul résident. Nous vous invitons à regarder nos règles du jeu, que nous nous étions fixées A côté de cet axe central du site, foetica a aussi proposé des adresses vers des artistes que nous aimons et qui n’étaient pas des résidents de ce site.
A fin 2018, après près de 4 ans d’existence, nous avons décidé de mettre foetica en sommeil (PAUSE 1 et PAUSE 2), tout en conservant néanmoins l’intégralité du site – sous une forme d’archive – dans l’état de contenu et de forme où il avait abouti, au gré des interactions menées dans le sens de l’objectif que nous nous étions initialement fixés. Peut-être nous retrouverons-nous, sous une autre forme, un jour ou l’autre.
Retour à la page d’accueil
Ici, apparaissent des impromptus qui sont constitués par une image récente ou série d’images prise(s) au vol de manière non-préméditée par un seul résident. Un impromptu peut être complété par un texte ou une musique. |
Par Bernard Meier et Mirush Bega, 17 février 2018
Les rêves de la nuit sont tous de l’illusion,
Aucun d’entre eux ne mérite qu’on en parle.
Mais, sur le moment, ce que l’on voit en plein rêve
Se manifeste ainsi qu’une chose présente.
Ce qui vaut pour le rêve s’applique au réel,
Ce réel qui lui-même alors s’y apparente.
Ryôkan, Poèmes de l’Ermitage, Le Bruit du temps (Traduction par Alain-Louis Colas, 2017, p. 97.
Pour lire la suite et/ou ce qui précède
Ici, apparaissent des séquences qui, à partir d’un impromptu, recueillent les échos, compléments, contrepoints de plusieurs résidents. Une séquence peut être complétée par un texte ou une musique. |
Par Yves de La Monneraye, Olivier Baud, Nicole Priou, Bernard Meier, Mirush Bega, le 17 février 2018.
Pour lire la suite et/ou ce qui précède
Pour consulter les “Archives des séquences” déposées du 7 octobre 2014 au 19 juillet 2015
Nouveau petit jeu, avec une contrainte rythmique aux captures d’images.
Chaque contributeur transmet une photo par jour durant une semaine.
Semaine du lundi 8 au dimanche 14 août 2016, par Muriel Chazalon, Mirush Bega, Bernard Meier, Nicole Priou, et Olivier Baud
Semaine du lundi 11 au dimanche 17 juillet 2016, par Bernard Meier, Nicole Priou, Mirush Bega, Yves de la Monneraye et Olivier Baud
Le lundi 8 août et le vendredi 15 juillet sont présentée ici, les 6 autres journées de chaque semaine sont disponibles en archives “Tempi (suite)”
Ici apparaissent celles et ceux qui font résidence.
Mirush Bega
recueille avec étonnement des images
qu’elle ne retouche pas.
Site personnel
Bernard Meier
photographie, quand il le peut,
ce qui attire son regard.
Site personnel
Muriel Chazalon
peint en autodidacte.
Désir de créer, de laisser des empreintes, de chercher des voies,
de susciter l’émotion.
Site personnel Site personnel
Thomas Périlleux
travaille sur l’enchevêtrement
des lignes et des forces.
Jacques Bœsch
fait dialoguer des images à lire
et des textes à contempler.
Site personnel
Gérard Jean-Montcler
sportif et baladeur,
regarde avec l’appareil de photo
pour apprendre à voir.
Site personnel